La cryolipolyse permet-elle d’optimiser les résultats d’un régime ?
La cryolipolyse s’est imposée comme une alternative non chirurgicale, et de fait peu contraignante, à la liposuccion. Indiquée dans le traitement des excès de graisse localisés, cette technique de médecine esthétique est plébiscitée pour son innocuité et sa grande efficacité, toutes deux bien documentées aujourd’hui.
Son principal défaut réside peut-être dans…sa méconnaissance par une partie du grand public, source de craintes chez certains, de fantasmes chez d’autres. Cet article vous aidera à y voir plus clair et à démêler le vrai du faux quant aux objectifs et aux possibilités d’une cryolipolyse.
Comment fonctionne la cryolipolyse ?
Au-dessous d’une certaine température, de nombreuses cellules biologiques finissent par geler, ce qui entraîne à terme leur élimination par l’organisme. Les cellules adipeuses (ou adipocytes), constitutives de la graisse, font partie de ces cellules détruites par le gel. La cryolipolyse repose sur l’exploitation de ce phénomène naturel.
Vous l’aurez compris, la cryolipolyse consiste à émettre sur un amas graisseux cible de l’air froid. Mais pas n’importe lequel, bien sûr : la température est finement contrôlée par le praticien, qui la régule en fonction, entre autres, de la zone traitée. La préservation de l’intégrité des tissus environnants est notamment assurée par la pose d’une feuille de gel protectrice entre la peau et l’applicateur, ainsi que par une diminution graduelle de la température.
Il existe en réalité deux méthodes distinctes de cryolipolyse : celle par plaques et celle par aspiration. Le Dr Liwarek recourt à la seconde, qui permet, en aspirant le surplus de graisse, de l’isoler, et ainsi de lui appliquer sans risque un froid plus intense, synonyme d’un nombre de séances nécessaires moins important (il faut compter entre 1 et 3 séances pour une zone donnée, en fonction de sa localisation et de la taille du bourrelet à réduire). Surtout, les technologies les plus perfectionnées de cryolipolyse par aspiration offrent la possibilité, grâce à la grande variété d’applicateurs dont elles sont équipées, de traiter des zones sinon inaccessibles, telles que le menton ou l’arrière des genoux. C’est le cas de l’appareil Coolsculpting, utilisé par le Dr Liwarek.
Quoi qu’il en soit, c’est l’organisme qui finit le travail, par excrétion progressive des cellules adipeuses détruites. Cela implique que le résultat d’une cryolipolyse n’est pas visible immédiatement : si ses premiers effets apparaissent environ 1 mois après la séance, le résultat final est atteint au bout de 3 mois en moyenne. On constate alors une réduction de près de 30 % de l’amas graisseux traité par rapport à sa taille initiale.
Est-ce que la cryolipolyse fait maigrir ?
La réponse est non : la cryolipolyse ne fait pas maigrir, du moins pas à proprement parler. A ce titre, elle ne constitue pas un traitement du surpoids. Elle offre même de meilleurs résultats sur les personnes présentant une corpulence relativement normale. En cas de surpoids plus ou moins important, il est de fait recommandé, voire nécessaire, de perdre son excès de masse grasse avant d’envisager l’intervention.
La cryolipolyse permet un travail d’affinement, de remodelage de la silhouette, en induisant une réduction significative des amas graisseux localisés et persistants que sont, par exemple, les poignées d’amour, la culotte de cheval ou le double-menton.