A éviter après une septoplastie : les conseils du Dr Liwarek
Une obstruction nasale chronique est souvent à l’origine d’une gêne à la respiration qui peut s’avérer particulièrement handicapante, avec un retentissement important sur la qualité de vie au quotidien. Lorsqu’elle résulte d’une déviation de la cloison nasale (ou septum nasal), une septoplastie permet, dans la plupart des cas, de la corriger efficacement. Cette intervention chirurgicale présente également d’autres indications fonctionnelles.
Comment savoir si ma cloison nasale est déviée ?
Une déviation de la cloison nasale peut être suspectée en cas d’obstruction nasale, et donc en la présence des symptômes associés à celle-ci : sensation de nez bouché avec gêne respiratoire, troubles du sommeil, ronflements, fatigue persistante, sinusites, douleurs faciales…
Toutefois, une obstruction nasale peut également résulter d’autres causes, et il est donc essentiel de consulter un médecin spécialiste du nez afin qu’il établisse un diagnostic précis, permettant de confirmer ou non une éventuelle déviation du septum. En sa qualité de chirurgien rhinoplasticien, le docteur Liwarek maîtrise la réalisation des examens nécessaires en la matière, à savoir une rhinoscopie et, pour certains cas complexes, un scanner facial additionnel.
Lorsqu’une déviation de la cloison nasale est effectivement constatée, une septoplastie est envisageable dès lors qu’il existe une gêne invalidante.
Qu’est-ce qu’une septoplastie ?
Une septoplastie est une intervention chirurgicale qui consiste à repositionner la cloison nasale de sorte à en corriger la déviation, et donc l’obstruction nasale associée. Elle peut être effectuée aussi bien au niveau osseux que cartilagineux. La rhinoseptoplastie est quant à elle une double intervention qui associe à une septoplastie un geste chirurgical visant à corriger l’aspect dévié du nez, à des fins essentiellement esthétiques.
Une septoplastie se réalise sous anesthésie générale, le plus souvent en ambulatoire, et dure de 30 minutes à 1 heure 30. Le docteur Liwarek pratique différentes techniques, dont celle dite de Cottle, qui fait référence en la matière. Cette méthode permet notamment de préserver l’aspect naturel du nez. Les caractéristiques de l’intervention dépendent, entre autres, de la complexité de la déviation observée.
L’intervention débute le plus souvent par une incision endonasale (à l’intérieur du nez), qui laisse une cicatrice invisible. Cette incision permet au chirurgien d’opérer par les voies naturelles et d’avoir une vision complète des différentes structures constitutives du septum nasal. Sous contrôle endoscopique, il commence par corriger les déformations de la partie osseuse du septum en effectuant une résection (partielle) de la lame perpendiculaire de l’os ethmoïde et, si nécessaire, en régularisant le socle du vomer. Il procède ensuite au repositionnement de la partie cartilagineuse du septum dans le nouveau cadre osseux et à la résection des excédents de cartilage. Il fixe enfin le bord antérieur du septum à l’épine nasale antérieure.
Une fois la cloison nasale remodelée et les sutures nécessaires réalisées, le chirurgien favorise la cicatrisation en réalisant un méchage, qui doit être laissé en place pendant quelques heures.
Il est à noter que certains cas, plus complexes, nécessitent la réalisation d’une petite incision sous le nez.
Que faut-il éviter après une septoplastie ?
Dans les semaines qui suivent l’intervention, la pratique d’une activité physique intense, qui peut occasionner des chocs ou des traumatismes, est à éviter. La baignade à la piscine est particulièrement déconseillée. Il est ainsi recommandé d’attendre au minimum 2 semaines avant de reprendre le sport, et de le faire avec précaution, de manière graduelle.
Il est par ailleurs recommandé de ne pas reprendre le tabac – qui aura dû être arrêté en amont de l’intervention – au cours de la semaine qui suit la septoplastie. Le patient doit également veiller à se moucher avec délicatesse et à maintenir la bouche ouverte en cas d’éternuements.