A éviter avant une rhinoplastie conservatrice : les conseils du Dr Liwarek
De par sa position centrale sur le visage, le nez joue un rôle essentiel dans l’harmonie faciale. Nombreuses sont de fait les particularités nasales pouvant être perçues comme des imperfections esthétiquement désavantageuses, qu’elles concernent la pointe du nez, son épaisseur, ou encore la forme de son arête.
Si les interventions chirurgicales visant à corriger les défauts esthétiques du nez ont fait leurs preuves, un nouveau type de rhinoplastie est désormais proposé et présente de nombreux avantages. La rhinoplastie conservatrice permet ainsi d’opérer le nez tout en préservant sa structure naturelle.
En quoi consiste une rhinoplastie conservatrice ?
Une rhinoplastie conservatrice est une opération chirurgicale du nez hautement novatrice en cela qu’elle repose sur des techniques nettement moins invasives que ne le sont celles de la rhinoplastie traditionnelle, dite structurelle. En effet, le principe directeur d’une rhinoplastie conservatrice est la préservation des trois grandes unités structurelles du nez, que sont :
- le dorsum (le dos du nez) ;
- les cartilages alaires, qui forment la pointe nasale ;
- et les ligaments du nez (les tissus mous).
Dans le cadre d’une rhinoplastie conservatrice, on opère le moins possible par voie ouverte et on évite les résections osseuses et cartilagineuses, privilégiant des techniques préservatrices remises à l’ordre du jour, telles que le Push down ou le Let down. Ce mode opératoire garantit un degré de risque plus faible pour le patient et simplifie de manière significative toute éventuelle retouche ultérieure à effectuer. Les suites opératoires sont plus légères, et l’apparition d’irrégularités parfois constatée, après plusieurs années et à mesure que la peau s’affine, suite à une rhinoplastie traditionnelle, est beaucoup plus rare, voire inexistante. En outre, une rhinoplastie conservatrice ne laisse aucune cicatrice visible, les incisions et le travail opératoire étant réalisés à l’intérieur du nez, grâce notamment au recours à la vidéo-endoscopie.
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale, dans la plupart des cas en ambulatoire, plus rarement avec une nuit d’hospitalisation. Les tenants et aboutissants des différentes techniques opératoires employées sont expliquées au patient dans le détail lors de la première consultation.
Qui est concerné par une rhinoplastie conservatrice ?
Une rhinoplastie peut être réalisée à des fins esthétiques et/ou fonctionnelles, notamment en cas de trouble de la respiration. La rhinoplastie conservatrice est indiquée pour le traitement :
- d’une bosse du nez ;
- d’une pointe tombante ou trop large ;
- de certaines déviations de la cloison nasale (s’accompagnant ou non d’un trouble de la respiration) ;
- d’un nez jugé trop long.
En revanche, une rhinoplastie structurelle est préférable en cas de déviation complexe du septum ou d’asymétrie affectant le dorsum, ou encore, de manière générale, dès lors qu’une première rhinoplastie a déjà été réalisée. Le docteur Liwarek saura vous diriger vers la solution la mieux adaptée à votre situation et à vos attentes, grâce à l’examen clinique et à l’analyse morpho-anatomique qu’il effectue du nez, et du visage dans son ensemble, lors de la première consultation.
Que faut-il éviter de faire avant une rhinoplastie conservatrice ?
En amont d’une rhinoplastie conservatrice, il est vivement recommandé :
- d’arrêter le tabac au minimum un mois un avant l’intervention ;
- de ne pas prendre d’aspirine, d’anticoagulants ni d’anti-inflammatoires au cours des 10 jours qui précèdent l’opération ;
- de traiter médicalement un rhume ou une sinusite éventuels.
Il est par ailleurs nécessaire de respecter un jeûne d’une durée de 8 heures avant l’opération.
Toute contre-indication éventuelle sera identifiée par le docteur Liwarek lors de la consultation initiale, qui marque aussi le début de l’indispensable dialogue entre le praticien et son patient et détermine en partie la bonne réussite du projet de traitement.